Quel type de traduction assermentée dois-je faire ?

La traduction est un exercice bien plus complexe qu’on peut le croire. En effet, le plus souvent, lorsqu’un cabinet d’avocat ou de notaires fait appel aux services d’une agence de traduction, ils ne connaissent pas vraiment l’ensemble des démarches nécessaires pour réaliser une traduction assermentée. Du coup, certains finissent par perdre beaucoup de temps, alors qu’il est relativement simple, en principe de savoir par qui passer pour obtenir une traduction assermentée. Voici les types de traductions assermentées qui existent.

La traduction assermentée simple

Il représente le type de traduction certifiée le plus sollicitée et le plus simple à réaliser. Le plus souvent, elle concerne les cas de traduction entre personnes physiques et personnes morales. Par exemple, nous avons la traduction d’un acte de vente d’une maison pour une personne qui ne maîtrise pas votre langue de travail. C’est aussi le cas entre deux entreprises qui ont besoin d’une validation officielle par une personne neutre en ce qui concerne une traduction.

La traduction assermentée destinée aux autorités étrangères

Dans le cas d’une traduction assermentée destinée aux autorités étrangères d’un pays, deux possibilités s’offrent à vous.

D’abord, si le pays receveur de la demande est membre de la convention de La Haye, les documents sources doivent faire l’objet d’une apostille. Dans ce cas, il va falloir s’adresser à la cour d’appel de votre zone afin d’obtenir l’apostille. Celle-ci concerne en particulier les actes publics dont le signataire de l’acte ou l’autorité ayant apposé la mention de certification se situe sur son ressort. À noter aussi que les actes signés entre personnes physiques doivent être légalisés par une signature chez un notaire ou CCI avant de pouvoir obtenir une apostille. De plus, les casiers judiciaires ne peuvent être apostillés qu’à la cour d’appel de Rennes.

Si le pays est non membre de la convention de La Haye, les autres documents signés par les personnes devront d’abord être légalisés chez un notaire ou à la CCI. Ensuite, il va falloir que les actes originaux soient envoyés au traducteur expert assermenté pour traduction. En plus du travail de traduction certifiée, le traducteur assermenté doit aussi légaliser sa signature à la fois sur le document d’origine et sur sa traduction. Ensuite, les documents devront être envoyés au service de légalisation du Ministère des Affaires étrangères à Paris pour légalisation.

Quel que soit le type de traduction choisi, pensez à choisir une agence de traduction reconnue.